La Vague le film, sa critique

Le film La Vague est tiré d’une histoire vraie, une classe de terminale dans un lycée aux Etats-  Unis.

Ce film se base sur la  2^nde Guerre Mondiale, il a été conçu pour rappeler à la nouvelle génération les horreurs qu’avaient pu subir les juifs dans les camps de concentration. On appelle ça aussi le devoir de mémoire.

Le réalisateur Dennis Dansel a voulu nous montrer que par une simple expérience on peut arriver à transformer un régime démocratique basé sur des droits et des devoirs solides à une autocratie du seul dictateur qui à le pouvoir avec comme droit et devoir d’être égaux mais privé de leur libre-arbitre.

Même si l’on nie l’idée que l’on puisse revenir à un tel régime, il existe en chacun d’entre nous une part d’inconscience qui nous pousse jusqu’à atteindre nos limites et que pour des adolescents, nous avons pas encore assez de maturité pour réfléchir et agir sans l’appui et le contrôle d’un chef.

Ce que je peux aussi souligner dans le film La Vague, c’est l’acteur Jurgen Vogel dit Monsieur Ryner qui est devenu un dictateur malgré lui. On remarque bien le dénouement de l’histoire lorsque Monsieur Ryner prend conscient que cela va trop loin. A ce moment là, on peut se demander si certains nazis au SS des camps ont eu cette même prise de conscience comme l'a eu Laurie la petite amie de l’un des membres de La Vague.

Un autre acteur m’a touché, celui de Robert, l’enfant souffre douleur et dont on remarque à peine l’existence. L’implication qu’il donne subitement à La Vague, de ce qu’il ressent pour ce régime est très fort mais ce personnage sera malheuresement marqué par un suicide.

Attaché trop d’importance à un groupe ou à une personne entraîne sa dépendance et donc être à ses ordres et lorsque ce groupe se dissout ou cette personne s’en va, cela entraîne une réaction néfaste aux dépendants et peut engendrer des actes irréparables.

Je trouve que la fin du film est une belle chute et démontre bien les conséquences que peuvent engendrer un tel début de régime autoritaire à notre « poque.

En l’occurrence, il y a eu un suicide et une personne en prison, je ne sais pas s’il faut s’en réjouir ou non contenu du potentiel dévastateur que peut engendrer un tel régime dont nous connaissons tous les conséquences grâce à l’histoire.

Stéphane.-S.